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CommunExtase

Conception et chorégraphie │ Christophe Haleb

Avec  les collaborateurs et interprètes │ Caroline Breton, Alejandro Flores, Olivier Muller, Gilles Viandier

Musique │ Benoist Bouvot

Image │ Alain Trompette

Réalisation film │ Christophe Haleb

Montage │ Bénédicte Cazauran

Scénographie │ Christophe Haleb

Construction │ Vincent Bruzzone

Lumière │ Brice Gharibian

Régie générale, image et son │ Yann Hereng

production │ LA ZOUZE – Cie Christophe Haleb

Coproduction │ le CDC Uzès Danse, Le Pôle Arts de la Scène - Friche La Belle de Mai,  Le 3bis F - lieu d’arts contemporains d'Aix-en-Provence, Le CCN de Rillieux-la-Pape/ direction Yuval Pick, et le Ballet du Nord Olivier Dubois CCN de Roubaix

Accueil studio │ Condition Publique de Roubaix

dates

14 au juin 2015

Uzès danse

8 au 9 octobre 2015

Festival Actoral, Marseille

3 novembre 2015

Pôle Sud, Strasbourg

17 au 21 novembre 2016

Théâtre de l'Échangeur, Bagnolet

PRESSE

mercredi 4 novembre 2015
"CommunExtase": Christophe Haleb et "L'Etre Ensemble": Utopie, je danse ton nom!
 

Ils sont déjà sur le plateau, ils nous attendent, quatre danseurs, trois hommes, une femme:
de quel "genre", de quel "sexe", torse nu, en short, cool.........
La scène occupée par des panneaux où sont projetées des images vidéo d'immeubles, de
visages en gros plans: la cité et l'homme, l'occupation des sols, les êtres en errance, les
regards fixes.
Nos quatre as "mimiquent", posent "voguing", sourient, minaudent puis tout démarre dans
le noir.
Ode à la communauté, manifeste d'utopie, ce "non lieu" imaginaire où les corps auraient
droit à la libre circulation des idées, des pensées et des comportements!
Utopie, j'écris ton nom, je crie ton appellation en rêvant d'être ensemble dans des mêlées et
entrelacs de corps, dans une lutte sportive et sensuelle, dans un affrontement quasi "hippie"
des peaux sur les peaux, des nus sur les nus
Crudité, jamais cruauté des images qui se font et défont comme une tapisserie à la
Pénélope.
Une atmosphère comme dans un musée fermé le soir où quatre Belphégor errent,
déambulent, adoptent des poses comme dans les frises ou les vases grecs: les corps
glorieux, beaux, plastiques qui forment des sculptures en marche, vivantes, des
architectures mouvantes qui évoluent lentement
Construction, déconstruction, la danse et les divagations de ces quatre personnages
évoquent aussi le monde perdu, expressionniste de l'histoire de la danse: cavalcade, ronde
effrénée des danseurs sur une musique surannée qui évoque la sarabande d'Harald
Kreutzberg dans un film de Murnau ou Fritz Lang!
Christophe Haleb nous offre une pièce plus "sage" plus tranquille que d'autres en référence
où folie, explosions, régnaient en diable pour faire éclater les frontières, légitimer les
différences et créer une communauté hybride joyeuse, houleuse, excentrique.
Les mots s’enchaînent aussi pour exprimer ceci, une séquence où la danseuse nue chante
et fredonne "Oh Solitude" de Purcell et le tour est joué
Le fantasme de la beauté retrouvé, de l'utopie encadrée d'images vidéo floutées, dans un
bleu tendre et assagi. La poésie est singulière, les corps la transportent, la véhiculent et se
jouent dans un immense échiquier empli de vases de verre de Saint Louis ou Baccarat: le
musée des beaux Arts s'est enrichi cette nuit là d'une collection où il fait bon être là comme
dans un magasin de porcelaine à errer et danser autour, avec ses objets symboles de
richesse, de transparence très travaillée, de poids de la tradition.
Mais ils sont aussi transformés en filtre de lumière, en sculptures modulables semblables à
des Miro ou Max Ernst!
Musée de la pensée, cirque des corps qui divaguent, heureux, pensifs, alors que tête en bas
sur un panneau, une image vidéo offre à loisir la vision d'un corps nu, en l'envers , tête en
bas façon Baselitz!
"CommunExtase" c'est l'intime-extime, le "genre" bon ou mauvais revisité dans un
vocabulaire gestuel simple et décryptable, dictionnaire amoureux de la danse, de la vie, de
la communauté de communes équitable et participative comme on l'envie, comme on la
rêve
Alors, bon voyage et bonne nuit, à refaire le monde et jouir sans cesse d'un paradis terrestre
digne des plus belles danses du Monte Vérita et des utopies physiques et spirituelles des
siècles passés!
La Zouze, nomade et voyageuse, perfide et tendre, révolutionnaire et pacifiste, incisive,
impertinente, incorrecte,c'est comme cela qu'on l'aime!

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