Caroline Breton est chorégraphe et interprète.
Après des études de philosophie, elle intègre l'école nationale ERACM de Marseille, où elle lance un collectif d'artistes qui dure 8 ans, diffusé dans les scènes nationales et CDN. Après 10 ans de théâtre auprès de figures fortes comme Yves-Noël Genod, Falk Richter, Christiane Jatahy, Robert Wilson, elle poursuit sa carrière de danseuse, avec les spectacles de Marco Berrettini aux Rencontres Chorégraphiques de Seine-Saint-Denis, Théâtre national de la danse de Chaillot Paris, Théâtre national de Rome et tournées, Christophe Haleb, Simon Tanguy, Johanna Rocard, Simone Forti dont 3 pièces sont réactivées au Watermill Center de New York en 2023.
En 2018, elle fonde avec Charles Chemin le groupe Karol Karol. Ils conçoivent une série de portraits vivants dansés, I Hope en 2019, figures en 2022 à la Ménagerie de Verre et Watermill Center.
En 2021, elle crée la pièce de danse De Natura Rerum à La Pop Paris, Plastique Danse Flore Versailles et au Festival d'Avignon.
En 2023, elle est lauréate de la Bourse écriture danse de la Fondation Beaumarchais-SACD pour EUPHORIA, duo sur le sens de la merveille créée le 5 mars 2025 à L'étoile du nord à Paris, en tournée.
Lauréate du programme de résidence du Watermill Center, elle y développe un trio SENTIMENT OCÉANIQUE sur la puissance de l'amitié, création 2026.
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Caroline Breton est intéressée par la métamorphose incessante du vivant, la fluidité vertigineuse avec laquelle la vie se développe, inventant de nouvelles formes d’adaptation, parfois cocasses.
Elle cherche à traduire dans ses pièces ce dévouement à la vie pour reprendre les mots de la peintre Agnès Martin, qu’il nous faut attiser, souvent, pour ne pas qu’il s’éteigne et par égard envers les autres vies qui peuplent ce monde.
Ce commun, c’est la vitalité, le désir de toucher et faire se rencontrer les corps pour créer des communautés fertiles d’épanouissement mutuel nous dit Andréas Weber.
Ses pièces posent la question de l’impulsion vitale. Qu’est-ce qui nous anime, nous met en mouvement ?
Elle se met dans les pas des grand.es naturalistes et biologistes telles Frances Theodora Parsons ou Rachel Carson pour qui notre rôle est de « conserver vivant ce sens inné de la merveille ».
Le spectacle vivant et tout particulièrement la danse recouvre pour elle parfaitement cette définition.
Sa conception de l’œuvre scénique traduit une relation sensuelle, sensible et humoristique aux êtres et aux choses. Elle s’entoure de créateur.rices – placticien.ne, aquarelliste, éclairagistes, compositeur.ices, accoucheuse de voix qui donnent vie à cette approche naïve, technique et poétique de nos petits écosystèmes.
After philosophy studies, she joined ERACM national school in Marseille, where she launched an artists' collective that lasted 8 years, reaching national scenes. After 10 years performing in theatre with strong figures such as Yves-Noël Genod, Falk Richter, Christiane Jatahy, and Robert Wilson, she continued as a dancer, with shows by Marco Berrettini at Rencontres Chorégraphiques Paris, Chaillot national Theatre for dance Paris, Rome national Theatre and tours, Christophe Haleb, Simon Tanguy, Johanna Rocard. She also gave lectures on feminism at Gaîté Lyrique and created performance art solos at New Museum New York, Laiterie Strasbourg, Odéon national Theatre and Centre Pompidou Paris. She choreographed and performed several shows with Charles Chemin, at Ménagerie de Verre Paris, Scène nationale d'Orléans, Quartier d’Ivry national dramatic Center. In 2021, she created the dance piece De Natura Rerum at La Pop Paris, Plastique Danse Flore Versailles and Avignon Festival. In 2025, she create EUPHORIA, a duet about the Sense of Wonder.
Caroline Breton is interested in the incessant metamorphosis of living things, in the dizzying fluidity with which life develops, inventing new and sometimes comical forms of adaptation, unafraid of the new and of renewal. In her work, she seeks to convey this devotion to life, in the words of the painter Agnès Martin, which we often need to fan, so that it doesn't die out.

© Chloé Bellemere

© Chloé Bellemere

© Clélia Schaeffer